Sambre (1)

Sarah était amoureuse d’Hugo. Au premier regard. On était au 19ème Siècle donc autant vous dire qu’on était loin d’avoir Tinder et Badoo, etc… Souvent les hommes n’avaient qu’une femme dans leur vie, et encore souvent, ne la connaissait-il qu’au moment du mariage.
Mais Hugo et Sarah se connaissait … Ils se retrouvaient dans les cimetière, ce qui, je vous le concède, est fort gothique…
Sarah avait une « petite » « originalité » ses yeux étaient rouge. Rouge clair. Quant Hugo n’avait que la tignasse qui soit rousse…
Certains soirs, le regard rouge de Sarah était si intense qu’il n’arrivait plus à la supporter ;
— Un mot de Toi, Hugo, un mot de toi et je les fais taire à jamais…
Fit Sarah, prête à s’enfoncer un aiguille dans l’œil.
C’est au milieu de cette scène qu’on les interrompit. Les parents (très aisés) d’Hugo venait le chercher, l’éloigner de cette femme de mauvaise vie.
C’était peine perdu. Hugo aimait, aime et aimera toujours ce regard rouge si perçant, leurs disputes et leurs amours tout aussi passionnés… Il la retrouva en cachette bien des fois. Sarah était prête à accepter de vivre dans l’ombre, mais ce qu’elle voulait, c’était le mieux pour Hugo. Et pour ça, elle n’hésitait pas à dire ses quatre vérités à sa belle-mère.
— Je vais te mettre dehors, te déshériter, Hugo. Si tu continues à voir cette dévergondée…
Mais vous savez comment sont les adolescents… L’esprit de contradiction. Du coup Hugo n’en eut que plus envie de s’émanciper… L’argent ? Et alors ? L’argent ça se refait, ce n’est rien face au bonheur…
Hugo commença à préparer son bagage pour rejoindre Sarah.
Qui avait besoin d’aisance quand on a l’amour le vrai ?
(Du coup là rien un voir avec les histoires d’Anna, Greyback, tout ça j’ai fais un genre hors série…)